mercredi 4 avril 2012

Inde, Îles Andama,Neil

Inde, Andaman, Île de Neil

On change d’île. Après deux heures de bateau, nous passons de Havelock à l’île de Neil. Nos attentes? Une petite île sans autos, huttes directement sur la plage, plus de « pack-dépack », les maudits sacs à dos et surtout ne rien faire pendant exactement dix jours. En arrivant on se rend au beach resort Pearl, prenons une hutte à 1200 roupie (24$) par nuit, c’est cher pour se que c’est. Deux jours après, nous sommes infectés de pustules de « bed bugs »; nous changeons de chambre trois fois… Au bout de cinq nuits nous déménageons au Cocoon Huts, c’est génial et la plage est à nos pieds. C’est une référence de Yves, un québécois rencontré en Indonésie aux îles Togian, il a passé une quarantaine de jours ici et est parti la semaine passé. Tout le monde le connait! Maintenant je lie les livres français qu’il a laissé au restaurent du village Chand.

En face du café internet, dans le village de Neil, ils ont construit un immense carré de béton de 5m x 5m x 1m de haut pour accueillir une antenne parabolique. Sauf que, quand ils ont installé l’antenne, elle ne correspondait pas du tout au mesure et à l’ergonomie de l’endroit. Résultat, l’antenne est installé à moitié sur cette base de béton et l’autre coté est soutenue par des briques de bétons empilés à la main… Vive l’Inde

Au Cocoon Huts de l’île Neil, une délicieuse et constante brise nous fait accepter les 34 dégrées Celsius bien installé. La mer se déguste des yeux à partir de notre balcon pendant qu’un hamac entre deux palmiers attends qu’on s’y berce doucement. De plus, Ravi, le proprio de l’endroit, et sa famille sont très gentil et serviable.

Depuis des mois nous voyageons dans les pays les plus pauvres de la planète et nous voyons des gens malades, rachitiques, des gens dans la misère. On ne les connait pas, nos cœurs deviennent durs malgré nos yeux voyeurs. Quand c’est trop intense, nos yeux ne voient plus cette réalité, ils ne regardent que ce que le cerveau veut bien, c’est une question de survie. Par exemple, ici les plages semblent belles parce-que sur les photos, vous ne verrez jamais les déchets, pourtant elles en sont jonchées. C’est inimaginable de voir le nombre de bouteille d’eau, gougounes, produit de plastique de toute sorte trainé sur le bord des plages que la marée haute a laissé durant la nuit précédente.


Le 10 avril 2012, une journée pas comme les autres…
On prévoie une journée relaxe à rien faire : Le matin, lecture de bon livre au son de la mer, plongé en apnée avec les poissons colorés… L’après midi, avec nos vélos loué pour la semaine, nous partons diné au village chez Chand. Nous parlions avec nos amis Ray et Henriette de Toronto quand, à 3 :30 pm, la TV du patron annonce un « Breaking news ». La patron nous traduit, c’est une alerte au Tsunami! 8,9 à l’échelle de Richter dans la mer d’Andaman au sud d’ici. Ils disent que s’il y a une vague, elle arrivera à 3:46 pm! Bon, qu’est ce qu’on fait? Tout les touristes se parlent, on s’informe, les cornets sur les poteaux du village crient « takatak takatak takatak takatak TSUNAMI takatak takatak takatak 8,9 takatak takatak takatak takatak… » On comprend deux mots; Tsunami et height point nine et les takatak, bien, c’est de l’Indou. C’est sérieux, on se croirait dans un rêve! Une brise de panique s’empare légèrement du village et des touristes présents. Je pédale au café internet envoyer rapidement un courriel pour rassurer ceux que j’aime et nous partons par la suite monter sur la colline du Pearl resort à 3 km d’ici. On pédale!  Arrivé au resort, pas un chat, tout le « staff » est en haut sur la colline et attendent la vague. Les locos ont peur ça se sent. Finalement, au bout d’une heure rien, pas de vagues, pas l’ombre d’un Tsunami et tant mieux!  En même temps, à ce même endroit, une chienne accouche de quatre chiots…  La journée se termine bien, nous resterons avec nos amis Ray et Henriette à contempler le couché du soleil sur la mer et à souper d’un bon poisson au Cocoon Huts.



























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