dimanche 17 juin 2012

Les parc nationaux de Bryce et Zion ... La suite


16 juin 2012
Zion National Park par Cassandre

On remballe assez facilement. À force de le faire, on a pas mal plus de facilité. On quitte la fraîcheur du 27°C pour s’en aller vers le 37°C. Une fois entrés dans le parc, un chemin d’asphalte rouge terre sillonne dans le canyon. 

Cette route à l’entrée Est, a été construite en 1927, tout autant que le tunnel de près de deux kilomètres, afin de relier les trois parcs : Zion, Bryce et le Grand Canyon. 

On s’installe au South Campground sur un des quelques sites libres où on juge avoir le moins de soleil. Après notre visite en ville, on revient au campement et le monsieur ranger vient nous proposer un site beaucoup plus ombragé. Oui, oui! Gentil de même! On n’en revient pas, on bouge sur le champ. On passe le reste de l’après-midi dans l’eau claire et limpide de la Virgin River qui coule juste derrière notre camping. Quel bonheur!

Le lendemain, c’est l’ascension du Angels Landing. Simplement le nom donne à rêver. Vers huit heures (enfin je crois, j’ai tellement perdu la notion du temps), on s’engage dans la série de lacets dans l’ombre de la montagne que nous escaladerons. La majeure partie de la montée est creusée dans la paroi rocheuse et asphaltée, davantage pour éviter l’érosion et les chutes que pour le plaisir des randonneurs. La partie la plus ardue du trek n’est que de 0.8 kilomètre. des chaines sont misent à notre disposition, ça dit tout. Ainsi nous montons à la file indienne, parfois si près du vide surtout lorsque, de chaque côté du rocher de moins d’un mètre de largeur, notre regard se perd quatre cent soixante-dix mètres plus bas… D’un côté, une série de montagnes aux aspects étrangement semblables délimitent la faille creusée par la rivière. De l’autre, une « petite butte » de cent cinquante mètres contournée par la route qu’emprunte les shuttles. On monte, on descend, un seul faux pas et c’est terminé. Pas étonnant qu’il y ait eu six morts depuis 2004. Arrivés en haut, une vue à trois cent soixante degrés. Le seul problème, c’est les gens. Certains (beaucoup trop) sont bavards, de forte voix, sans classe et sans un semblant de reconnaissance pour ce que la nature nous offre. C’est choquant. La descente se fait rapidement, la chaleur commence à être accablante et le soleil trop ardent. On passe l’après-midi chacun dans nos bulles, près de la rivière. Michelle nous concocte un poulet au curry et oignons caramélisés avec des patates pilées en sachet de poudre! Ne faites pas de grimace, vous serez étonnés de savoir qu’elles étaient très bonnes!

Grâce matinée, ça fait du bien. En après-midi, après avoir laissé Michelle et son ordi au resto du coin, mon père et moi se rendons à Springdale pour une descente en tubes dans la rivière. Moi qui riait en disant que nous allions faire du « sport », détrompez-vous madame, la descente n’est pas de tout repos. Roche par-ci, roche par-là, il faut constamment se replacer, nager, se pousser, se lever, marcher, tomber…

En ce dimanche de fête des pères, c’est l’heure de notre deuxième trek à Zion. On part peu préparés; on oublie de payer pour la nuit, le trois litres d’eau et nos casquettes. Les vingt premières minutes de notre marche se tiennent sur une route asphaltée dans une humidité faisant drôlement penser au Jardin Botanique. Un vrai bonheur pour nos poumons qui subissent la sécheresse des états du sud-ouest. Le filtre de monsieur madame tout-le-monde se passe lorsque nous devons traverser pour la première fois la rivière. La plupart des randonneurs portent le « kit »; bas en néoprène, souliers d’eau spécialisés et canne de bois. Je peux vous dire que nos souliers ont en masse fait l’affaire et que le bâton aurait davantage été un boulet qu’autre chose. À peine quelques mètres fait dans la rivière qui nous arrive aux chevilles que l’eau nous monte soudainement aux hanches… Les deux hautes parois de trois cent mètres creusées par les caprices de la rivière se découpent dans le ciel bleu immaculé. L’eau couleur émeraude et la légère végétation rendent l’endroit paradisiaque. Après deux heures de marche, on s’engage dans un petit affluent à la Virgin River où les murs se resserrent comme un étau. La progression est plus ardue, mais nous permet de découvrir un petit oasis de paix où nous relaxons quelques temps. Le retour se fait dans une toute autre luminosité qui chance complètement le décor. Ce trek nous a demandé beaucoup plus de concentration et d’équilibre que de force musculaire et cardiorespiratoire.


























2 commentaires:

Anonyme a dit...

Toujours aussi magnifiques vos photos et ça donne sérieusement des fournis dans les orteils!!! Back on the road on day. Je vous embrasse très fort et espère vous recroiser un de ces quatre! Erika xxx

Erika a dit...

Vraiment magnifique vos photos! Ça donne sérieusement des fourmis dans les orteils tout ça... Back on the road on day. Bizou à vous et surtout au plaisir de se revoir ! Erika xxx